Combien faut-il mettre de côté par mois : la règle des 10 à 20 pour cent

combien faut il mettre de coté par mois

Résumé sans filet, version épargne immobilière

  • Épargner 10 à 20 pour cent de ses revenus chaque mois pour l’immobilier, la fameuse règle… mais c’est une ligne mouvante, à ajuster selon l’humeur, le projet et, soyons honnête, le prix des pâtes au supermarché.
  • La discipline, ce n’est pas militaire : mieux vaut l’endurance souple que la course effrénée, virements automatiques et matelas de sécurité ne garantissent rien, mais rassurent, un peu.
  • L’épargne de précaution d’abord (trois à six mois de charges), évite de sombrer au premier coup dur — ensuite, l’apport, lentement, sûrement, même si la vie déjoue tous les plans.

Qui n’a jamais rêvé d’un toit rien qu’à soi, en 2025, même sous un orage de crises et d’inflation ? On croirait que le rêve appartient aux contes anciens et pourtant, l’immobilier séduit encore, même quand les courbes bancaires font danser les chiffres. Parlons franchement : tout démarre par ce drôle de passage obligé, l’épargne. Beaucoup la remettent à demain, la malmènent, jusqu’à ce qu’elle revienne se loger dans un coin de l’esprit — question obsédante en embuscade : “Alors, quel montant dédier chaque mois, sans null voir le compte fondre comme une glace dans le RER ?” Bienvenue sur la ligne de crête, entre envies de demain et contraintes d’aujourd’hui.

La règle des 10 à 20 pour cent, bouée ou mirage ?

Ah, le fameux pourcentage pour s’épargner des sueurs froides ! 10 à 20 pour cent : pas décroché d’un chapeau, celui-là, mais forgé à force d’études, de comparaisons, de familles qui jonglent entre le plaisir et la prévoyance. Cette “recette” débarquée des États-Unis, elle a traversé l’Atlantique pour venir hanter les calculatrices françaises. Pourquoi ces chiffres ? Parce qu’ils parlent à tout le monde et à personne à la fois. L’idée tient en une phrase : prévoyez d’écarter entre un dixième et un cinquième des revenus nets tous les mois quand le projet immobilier devient moins un rêve qu’un objectif.

Mais rien n’est figé : chacun son dosage, chacun ses priorités ! Que fait un trentenaire célibataire, qui rêve autant de restos que de murs à lui ? Forcément, le curseur descend. Tandis que pour un duo lancé dans une quête de maison, l’épargne grimpe, grimpe… On ajuste, toujours. L’alchimie n’a pas deux visages identiques.

Comment trouver “son” pourcentage à épargner ?

Libérons les calculettes ! En prenant un salaire net de 2000 euros ? Voilà, entre 200 et 400 euros à mettre de côté chaque mois. Glissé en bas de page, au même rang qu’un abonnement Netflix ou une facture de chauffage. Plus haut : 3000 euros, faut viser entre 300 et 600 euros d’épargne. Prendre un café, gribouiller un budget sur un coin de carnet et voir ce que ça donne, vraiment, sans fard ni tabou. Quelques chiffres, histoire de donner une seconde vie à la colonne “épargne” :

Salaire net mensuel, 10 pour cent, 20 pour cent
1600 euros, 160 euros, 320 euros
2000 euros, 200 euros, 400 euros
2500 euros, 250 euros, 500 euros
3000 euros, 300 euros, 600 euros
4000 euros, 400 euros, 800 euros

Pourquoi séparer son épargne comme on trie son linge ?

On ne jette pas toutes les chaussettes dans la même machine, alors pourquoi mêler l’épargne de précaution à celle réservée à l’immobilier ou à ses vieux jours ? Imaginez : un imprévu débarque, plus rien sur le compte “urgence”, panique à bord. La stratégie des tiroirs, on la connaît : réserve de précaution pour les coups durs, épargne projet pour le rêve de maison, et le long terme en mode cocon pour plus tard (on a tous ce fantasme de retraite tranquille, non ?). Les banques, elles, fixent la barre haute : ces fameux 10 à 20 pour cent “d’apport” en cash bien réel lors de l’achat, sinon la porte reste close.

Comment concrétiser l’objectif épargne ?

Un pas, puis un autre, puis encore un autre. Il s’agit moins de courir que de tenir – sans espérer le crédit miraculeux ni fonder tous ses plans sur la null prime tombée du ciel à Noël. On avance, lentement, mais sûrement.

Les Français mettent-ils vraiment 10 à 20 pour cent de côté ?

Avant de regarder chez le voisin, pourquoi ne pas regarder chez soi ? Derrière la “transition démographique en 2024” : une grande cacophonie. L’INSEE parle d’une moyenne de 18 pour cent de taux d’épargne. Mais le terrain ? On dit 250 euros par mois, certains moins, d’autres un peu plus. Et la fameuse “règle” alors ? Selon l’Observatoire de l’Épargne JELI, seulement 45 pour cent y adhèrent pour le projet immobilier. Le reste ? Pris dans la nasse des dépenses courantes, parfois franchement désabusés, parfois seulement débordés.

Source, Moyenne nationale, Règle 10 à 20 pour cent
INSEE 2024, 250 euros, entre 160 et 600 euros
Observatoire JELI 2025, Taux d’épargne 18 pour cent, Objectif épargne immobilière 10 à 20 pour cent
Sondage OLIN 2024, 180 euros épargnés, 250 à 600 euros pour projet immobilier

Comment adapter et appliquer la règle à sa propre vie ?

Personne n’a jamais déniché le mode d’emploi parfait. L’épargne, cela ressemble souvent à du sur-mesure, une couture point par point. Il faut composer avec ses failles et ses élans, s’autoriser à bricoler, recalculer, ajuster, recommencer.

  • Inventorier chaque dépense, inscrire, additionner, sans tricherie
  • Hiérarchiser : urgence, projet, futur lointain
  • Installer des virements programmés : cerveau en vacances, portefeuille à l’abri

Ceux qui sortent des rails, intermittents, indépendants, artistes bientôt millionnaires : flexibilité maximum. La vie n’est pas un long fleuve tranquille – déménagement, naissance, nouvelle mission… on dépoussière les chiffres, souvent, et on change d’optique parfois.

L’automatisation de l’épargne, comment ne plus se prendre la tête ?

Automatiser, c’est choisir la discipline sans miracle, mettre de côté sans douleur. Les banques orchestrent les virements comme des chefs d’orchestre, tout file, tout se règle. Les applis Linxo, Yomoni ou Bankin orchestrent le suivi : un coup d’œil, la jauge grimpe, un frisson : “Tiens, ça avance.” Un petit plaisir caché, non ?

Quelles priorités entre dépenses et rêves ?

Repartir du trio fétiche : 50 pour survivre, 30 pour vivre, 20 pour préparer la suite. C’est le jeu de l’équilibrisme : skieurs sur la verticale, choisissez vacances ou immobilier, loisirs ou filets de sécurité ? À Paris, viser 250 euros, en Province, 400 euros – on bricole, on adapte, on change la donne selon l’humeur du mois et la météo du portefeuille.

Comment tenir sur la longueur dans l’épreuve de l’épargne ?

Un marathon : d’où cette habitude de toujours se retourner, en fin de mois ou de trimestre, pour vérifier l’évolution . Les applis préviennent, les compteurs grimpent ou baissent. L’important : préférer la constance souple à la rigidité militaire. L’endurance paie, l’obstination trop raide, moins.

Quels paliers pour se sentir prêt à acheter sans trembler ?

L’achat immobilier, ce n’est pas juste amasser de l’apport pour frimer devant le banquier. Premier niveau avant même d’envisager la signature : trois à six mois de salaire en réserve, pour encaisser un coup dur, une galère soudainement posée sur le pas de la porte. Les plus prudents visent un an d’avance, inaccessibles ? Certains y parviennent, d’autres jamais. Mais chaque euro de côté, c’est un filet pour les mauvaises surprises : frais, notaire, réparations, coup de blues, tout y passe.

Concrètement, quels montants viser – s’aligner sur les chiffres “bancaires” ?

La convention veut un apport de 10 à 20 pour cent du prix — soit, pour qui rêve de 200 000 euros, une enveloppe de 20 à 40 000 euros (et ne pas oublier ces petits montants “annexes” : frais de notaire, travaux rêvés, taxe foncière surprise). Pour s’y retrouver, quelques repères :

Salaire net cible, Pourcentage épargné, Capital espéré après 2 ans, Après 5 ans, Après 10 ans
2000 euros, 10 pour cent, 4800 euros, 12 000 euros, 24 000 euros
2000 euros, 20 pour cent, 9600 euros, 24 000 euros, 48 000 euros
3000 euros, 20 pour cent, 14 400 euros, 36 000 euros, 72 000 euros

Pourquoi l’épargne de précaution passe-t-elle avant l’achat ?

Toujours, toujours commencer par stocker trois mois de charges, crédit compris. Sinon, le moindre grain de sable renverse tout. D’abord le matelas, ensuite la phase marathon “apport immobilier”. Les banques sourient, l’acheteur dort mieux, tout le monde est satisfait. La méthode ne change pas, quels que soient les projets.

Quand et comment revisiter son plan d’épargne ?

La vie, elle, ne se soucie jamais des plans établis. Un mariage, un bébé, un départ imprévu ? On appuie sur “pause”, on retrouve ses priorités, on se redresse. Le projet immobilier, lui, s’adapte, prend une direction nouvelle, ralentit, bifurque, s’accélère. Prendre le temps de jeter un œil, de refaire le point, voire de tout remettre à plat, c’est sortir du chemin balisé… et parfois, éviter de s’écraser dans le virage.